Ils rodent dans l'océan Indien,
Ils sont grands et imposants,
On les repère parfois au loin,
Mais demeurent rares cependant.
Alors en m'approchant de la plage,
Non loin du rivage,
J'ai croisé par hasard,
Son impressionnant regard.
Je reste figée sur place,
Mais rapidement le suis à la trace,
L'eau chaude de l'océan,
Me fait aller de l'avant.
Discrètement, je tourne autour,
Telle la proie traquée par le vautour,
L'animal doit se sentir en confiance,
Pour accepter ma présence.
Doucement je me rapproche,
Subtilement mon regard l'accroche,
J'avance à tâtons,
Et entre en collision.
La bête n'est pas féroce,
Mais suis impressionnée par sa force,
J'aimerais l'effleurer,
La toucher et l'embrasser.
Mais rien de tout cela,
La bête se faufile entre mes doigts,
Et s'échappe de mon filet,
Dommage, car l'homme, vraiment me plaisait.